Les cataclysmes qui secouent notre planète sont de plus en plus extrêmes. De nombreux scientifiques les attribuent au réchauffement climatique.
Et si nous passions à côté de quelque chose de bien plus dangereux ? Dans l'article de la semaine dernière, nous avons évoqué le mystérieux « facteur X », longtemps ignoré par les modèles climatiques modernes.
Aujourd'hui, nous allons révéler ce qui se cache derrière ce facteur et son rôle dans la crise climatique croissante.
Depuis le 29 novembre, une puissante tempête de neige s'est abattue sur le nord-est et le centre-ouest des États-Unis. Les États les plus touchés sont la Pennsylvanie, l'Ohio, le Michigan et New York.
Le froid arctique, entrant en collision avec les eaux anormalement chaudes des Grands Lacs, a provoqué des chutes de neige record. De tels phénomènes se produisent périodiquement dans la région en hiver, les climatologues les appellent « la neige avec l'effet de lac ».
Les chutes de neige provoquées par le passage de l'air froid au-dessus des eaux non gelées des Grands Lacs sont appelées « la neige avec l'effet de lac ».
Cette fois, les précipitations ont été particulièrement intenses. Par endroits, la neige est tombée à la vitesse de 10 cm/h.
Le 29 novembre, la ville d’Eri, en Pennsylvanie, a vu s’imposer le record absolu des chutes de neige : 57 cm.
Dans la ville de Barnes Corners, dans l'État de New York, il est tombé 167 cm de neige en trois jours, du 30 novembre au 2 décembre.
En raison de la visibilité nulle et des congères, il est devenu impossible de circuler sur les routes de la région. Les autoroutes I-90, I-89 et I-86 ont été fermées.
La situation a été compliquée par le fait que l'apocalypse neigeuse a frappé le pays en plein week-end touristique après Thanksgiving, alors que des millions de personnes tentaient de rentrer chez elles.
Chutes de neige record dans le nord-est et le Midwest des États-Unis
La Garde nationale a été mobilisée pour aider les automobilistes bloqués.
L'état d'urgence a été déclaré près des lacs Érié et Ontario.
La tempête n'a pas seulement surpris par ses chutes de neige anormalement puissantes. Elle a été accompagnée d'orages et de tornades d'eau, des phénomènes qui se produisent rarement pendant la saison froide. Et c'est la combinaison d'une chaleur record de l'eau des lacs et d'une forte instabilité atmosphérique qui a rendu ces phénomènes bien réels.
L'air arctique a également provoqué une vague de froid anormale dans une grande partie des États-Unis, jusqu'en Floride.
Plus de 13 millions de personnes dans 9 États du Sud ont été menacées par le gel.
De puissantes tempêtes de neige ont également frappé la province canadienne de l'Ontario, provoquant des perturbations de la circulation, des congères et des pannes d'électricité. La ville de Gravenhurst a reçu environ 140 cm de neige. La maire a qualifié cet événement de sans précédent depuis 27 ans qu'elle vit ici.
Conséquences d'une énorme tempête de neige en Ontario, Canada
Un tronçon d'une centaine de kilomètres de la route 11, importante pour la région, a été bloquée pendant plus de 50 heures.
Les opérations de déneigement ont été compliquées par la chute de lignes électriques, d'arbres et de voitures abandonnées.
Le 30 novembre, le cyclone tropical Fengal, qui s'est formé dans le golfe du Bengale le 29 novembre, a frappé le sud de l'Inde, arrivant au large de Pondichéry (territoire de l'Union indienne) avec des vents atteignant 90 km/h.
Il est resté pratiquement stationnaire pendant 12 heures et a réussi à déverser d'énormes quantités de précipitations.
Pondichéry a reçu 460 mm de pluie. Cela dépasse de plus de deux fois le record précédent de 210 mm enregistré le 31 octobre 2004.
De nombreux villages étaient sous l'eau et les habitants n'ont pas pu quitter leurs maisons pendant des heures. L'armée a été déployée pour évacuer les habitants. Des pluies averses ont inondé les routes et l'agriculture a été gravement touchée. Les habitants disent qu'ils n'ont pas vu une telle catastrophe depuis au moins 30 ans.
L'État voisin du Tamil Nadu a également subi de lourdes pertes à la suite de cette catastrophe. Dans le district de Villupuram, 490 mm de pluie sont tombés en 24 heures, provoquant de nombreuses inondations et glissements de terrain. Des milliers de personnes ont été évacuées vers des centres d'hébergement temporaires. Dans le district de Tiruvannamalai, un glissement de terrain s'est produit et sept personnes ont été piégées sous les décombres.
Dans la ville de Chennai, trois personnes ont été tuées par les éléments. Les pluies incessantes ont perturbé les transports publics, notamment les bus et les trains. L'aéroport a été fermé en raison de l'inondation des pistes, ce qui a entraîné l'annulation de 55 vols.
Le Sri Lanka a également été gravement touché par le cyclone tropical, qui a emporté la vie d’au moins 17 personnes.
De fortes pluies, déclenchées par la mousson du nord-est, ont frappé l'ouest de la Malaisie et le sud de la Thaïlande.
Des personnes fuient les zones inondées où l'eau est montée jusqu'aux toits des maisons dans certains endroits, Thaïlande
La rivière Golok, qui constitue la frontière naturelle entre les deux pays, a atteint un niveau d’eau record de 11,62 mètres, dépassant ainsi le record de 1997, ce qui a provoqué des inondations dans 7 rivières en Malaisie.
Dans l'État de Kelantan, les pluies ont gravement endommagé les infrastructures. Des routes principales ont été inondées et des maisons et des entreprises ont été endommagées. Un restaurant flottant bien connu a été emporté par une rivière en crue. Dix-sept sous-stations électriques ont dû être fermées après la mort de deux personnes par électrocution.
A la date du 3 décembre, les inondations en Malaisie ont fait au moins 7 morts. 144 000 personnes ont été évacuées des zones dangereuses.
Des milliers de maisons ont été inondées dans les provinces du sud de la Thaïlande, le niveau d’eau a atteint les toitures dans certains endroits. Les provinces de Songkhla, Pattani, Yala et Narathiwat ont été particulièrement touchées. Les autorités ont organisé des évacuations massives. Au total, plus de 136 000 ménages ont été touchés par les inondations.
Ces inondations sont typiques de la saison de la mousson, qui s'étend de novembre à mars. Mais cette année, elles ont été particulièrement catastrophiques. En Malaisie, le niveau actuel des rivières a dépassé celui de l’inondations de 2014, l'une des plus dévastatrices depuis ces dernières décennies.
Le 1er décembre, un important effondrement de terrain d'un diamètre de plus de 5 mètres et d'une profondeur allant jusqu'à 12 mètres, s'est produit dans le comté de Merthyr Tydfil au Pays de Galles.
Un effondrement de terrain dans le district de Merthyr Tydfil au Pays de Galles, Angleterre
Les habitants ont entendu des bruits de grondement et de chute de gros débris.
L'un d'entre eux a déclaré qu'il craignait que sa maison ne s'effondre. Il a rajouté aussi qu’il n’a jamais rien vu de semblable de toute sa vie.
Les habitants de 30 maisons ont été évacués en raison de la menace sécuritaire, et les autorités ont demandé à la population d'éviter la zone.
La tempête Bora a frappé la Grèce le 30 novembre, apportant de fortes pluies, des vents violents et des chutes de neige.
Sur l'île de Rhodes, plus de 195 mm de pluie sont tombés à certains endroits pendant la nuit, provoquant des crues soudaines.
Le gouverneur de la région Sud de la mer Égée a qualifié la situation de « destructrice et profondément choquante » en notant qu’une telle quantité de précipitation n’a jamais été enregistrée ici.
L'eau a endommagé les routes, rendant la circulation impossible sur bon nombre d'entre elles. Les autorités ont évacué des dizaines de résidents et fermé les écoles.
Dans la station balnéaire populaire de Faliraki, la catastrophe a détruit un pont, endommagé des maisons et des magasins et provoqué de profondes fissures dans le sol.
Sur l'île de Lemnos, les inondations ont gravement endommagé des terres agricoles essentielles à l'économie de la région. Les routes, les infrastructures d'eau et d'électricité ont été endommagées et les habitations ont été inondées.
La tempête a également touché la Grèce continentale. La Macédoine centrale a été frappée par de fortes pluies qui ont laissé les routes couvertes de pierres et de boue.
Maisons inondées et infrastructures endommagées dans les villes grecques après le passage de la tempête Bora
Dans la ville de Thessalonique, des arbres tombés ont endommagé des bâtiments et des voitures. Un cargo amarré dans le port a été emporté par des vents violents, entraînant une collision avec un autre navire et des dommages aux deux navires.
D'importantes chutes de neige se sont produites dans le nord du pays, dans les régions de Florina et de Kastoria. Les routes sont devenues impraticables et, dans certaines zones, seules des chaînes ont pu être utilisées. Il y a eu de troubles d’alimentation électrique dans les montagnes, alors que la température est descendue de façon brutale au niveau anormal de +2°C.
La tempête a tué 3 personnes dans le pays.
Pavlos Marinakis, porte-parole du gouvernement grec, a déclaré : « La tempête Bora est une nouvelle preuve que notre connaissance des phénomènes naturels ne correspond plus à la réalité ».
Le 27 novembre, un énorme glissement de terrain s'est produit dans le district de Bulambuli, en Ouganda, après plusieurs heures de fortes pluies. Il a touché cinq villages, couvrant une superficie d'environ 20 hectares. Au moins 45 maisons ont été entièrement recouvertes de terre et de pierres, tandis que 125 autres ont été partiellement endommagées.
Opérations de recherche utilisant des moyens improvisés après un énorme glissement de terrain en Ouganda
Au moins 28 personnes sont mortes et plus de 100 sont portées disparues. Les médecins et les sauveteurs équipés de matériel lourd n'ont pas pu atteindre le site de la tragédie, car le débordement de la rivière Simu a emporté le pont et bloqué les routes. Les opérations de recherche ont donc été menées à l'aide de moyens improvisés : bâtons, pelles et houes. Cela a sérieusement réduit les chances de sauver les personnes piégées sous les décombres.
Environ 1 000 personnes ont été évacuées.
Les pluies sèment le chaos en Bolivie et le nombre de décès dus aux éléments augmente chaque jour. A la date du 3 décembre, 11 personnes sont décédées. En outre, 300 familles ont été touchées et 117 maisons ont été endommagées.
Le 29 novembre, une catastrophe climatique s'est produite dans la ville de La Paz : de fortes pluies ont fait déborder la rivière Pasahahuira. Les habitants, qui ne s'étaient pas encore remis des inondations survenues une semaine plus tôt, étaient à nouveau en danger. Les structures de protection n'ont pas résisté à la pression de l'eau et de violents torrents se sont déchainés, démolissant tout sur leur passage.
L'eau emporte tout sur son passage lors d'une inondation à La Paz, en Bolivie
Les habitants traversaient la route à l'aide d'une pelleteuse. Les autorités municipales ont indiqué qu'il faudrait au moins deux mois pour réhabiliter la zone.
Le 2 décembre, de fortes pluies ont inondé des communautés à Cochabamba. Dans la ville de Quillacollo, une femme âgée a été emportée par la rivière.
Le 1er décembre, à l'aube, dans la communauté d'Avispas, municipalité de Villa Tunari, province de Chapare, un glissement de terrain a enseveli deux maisons où des personnes dormaient. Quatre personnes sont mortes, dont deux enfants.
Le 1er décembre, de puissantes tempêtes ont frappé l'État méridional du Rio Grande do Sul au Brésil, touchant 35 municipalités et privant d'électricité plus de 3 millions d'habitants.
La vitesse du vent dans la municipalité de Caçapava do Sul a atteint 102 kilomètres par heure.
Au moins 50 maisons ont été endommagées par le vent dans la ville de Carazinho.
Conséquences des vents de tempête dans l'État du Rio Grande do Sul, Brésil
Les installations industrielles ont également été touchées par les tempêtes. Le bâtiment d'une entreprise de fabrication de panneaux solaires a été partiellement détruit. Une centaine de personnes ont été touchées.
Un incident particulièrement grave s'est produit à Arroyo do Tigri : le toit d'un pavillon s'est effondré dans le parc d'attractions de la ville. Des dizaines de personnes ont été blessées et ont dû recevoir des soins médicaux.
À Porto Alegre, la capitale de l'État, les pluies ont inondé le bâtiment de la gare routière, qui avait déjà été touché par des inondations en mai de cette année.
Dans la municipalité de São Lourenço do Sul des grêlons de la taille d’un oeuf de poule ont détruit les cultures de tabac, causant d'importants dommages aux agriculteurs locaux.
Les orages ont été accompagnés d'énormes quantités d'éclairs. En 24 heures, 234 000 frappes ont été enregistrées.
Record de 234 000 frappes de foudre en 24 heures dans l'État du Rio Grande do Sul, au Brésil
Des précipitations anormalement abondantes, des tempêtes et des ouragans puissants et des vents violents sont tous associés au réchauffement record de l'océan et de l'atmosphère au cours des dernières années. Les scientifiques ont découvert que les couches profondes de l'océan se réchauffent des dizaines de fois plus vite que les couches supérieures, ce qui nécessite une énorme quantité d'énergie. Mais d'où vient toute cette chaleur au fond de l'océan ?
Le climatologue en chef de la NASA a relevé un facteur inconnu qui amplifie le réchauffement de la planète plus que ne le suggéraient les modèles climatiques précédents.
Selon une hypothèse, les processus géologiques influencent considérablement le système climatique. Plus de 10 millions d'objets géologiques ont été recensés au fond des océans : volcans, failles et cheminées hydrothermales, et leur activité s'est aujourd'hui considérablement accrue. Une situation similaire est observée à la surface de la planète : l'activation des volcans, les éruptions atypiques sans précurseurs et l'augmentation du nombre de tremblements de terre à proximité des volcans et des supervolcans signalent un malaise croissant dans le sous-sol.
C'est cette activité magmatique, accompagnée de la remontée d'un magma de plus en plus liquide et chaud, qui est à l'origine du mystérieux « facteur X » qui réchauffe l'océan par le bas et intensifie les catastrophes climatiques.
Si l'océan ne parvient pas à évacuer l'excès de chaleur de l'intérieur de la planète, l'ampleur des cataclysmes atteindra un niveau critique qui menacera la vie sur Terre.
Cependant, une solution à ce problème existe déjà : ce sont les générateurs d'eau atmosphérique. Aujourd'hui, ils ne sont utilisés que pour produire de l'eau douce dans certains pays, mais leur introduction à l'échelle mondiale permettra de débarrasser les océans du plastique et de restaurer leur conductivité thermique. Ainsi, l'océan pourra à nouveau fonctionner comme un « climatiseur naturel » de la planète. La température et l'humidité de l'atmosphère s'en trouveront réduites et, en l'espace de 2 à 3 ans, le climat de la planète sera stabilisé.
À ce moment-là, les scientifiques pourront trouver une solution pour éliminer la cause première du réchauffement de l'intérieur de la planète.
La version vidéo de cet article est disponible ici :
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