Les catastrophes dévastatrices de la semaine : qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir ?

En Italie, dans la région du supervolcan des Campi Flegrei, un tremblement de terre d'une intensité sans précédent a eu lieu. Aux États-Unis, une tempête meurtrière a dévasté presque 100 tornades en seulement 3 jours. Au Brésil, le vent a fait s'effondrer un symbole de la ville vieux de 200 ans.

Mais une autre force de la nature détruit plus vite que les bâtiments, les routes et même les régions entières — elle détruit notre capacité à éprouver de l'empathie.

C'est à propos de cela, ainsi que des événements climatiques qui se sont produits du 12 au 18 mars 2025, que nous vous proposons cette revue.

États-Unis

Un front de tempête meurtrier a traversé les États-Unis du 14 au 16 mars, laissant derrière lui chaos, destructions et la mort d'au moins 42 personnes.

Il a provoqué des tornades, des tempêtes de sable, des pluies torrentielles, des chutes de neige et des incendies de forêt, couvrant d'immenses zones allant de la Californie à l'Alabama.

En 3 jours, 100 tornades ont été enregistrées dans le Midwest et le Sud du pays, réduisant des quartiers entiers en ruines.

Le Missouri a été le plus touché, avec 12 personnes tuées et plus de 500 maisons détruites dans la ville de Poplar Bluff.

En Arkansas, les radars ont détecté au moins 10 tornades, dont 2 puissantes de catégorie EF4, qui se sont produites en une seule journée. C'était la première fois en 28 ans.

Pérou

Des pluies torrentielles au Pérou ont provoqué des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain.

Dans la province d'Aymaraes, région d'Apurímac, le 12 mars, un torrent de boue a submergé plus de 100 mètres de l'autoroute interocéanique vitale reliant le Pérou au Brésil.

Plusieurs véhicules qui s'étaient arrêtés pour attendre la fin de la pluie ont été emportés par la puissante coulée de boue.

Au moins 3 personnes ont été tuées et 9 sont portées disparues.

Espagne

Le 13 mars, en plein jour, à Torremendo, une tempête soudaine mais puissante accompagnée de vents violents et de tornades a causé de graves destructions dans le centre de la ville : des arbres renversés, une ligne électrique abattue, des clôtures et des corniches arrachées, et même une partie d'un bâtiment effondrée.

Les témoins rapportent que la tempête n'a duré pas plus de 10 secondes, mais cela a suffi pour transformer les rues en un véritable chaos. Les habitants estiment que c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de victimes.

Brésil

Le 12 mars, les habitants du Brésil ont une fois de plus été soumis à la furie de la nature.

À São Paulo, des pluies torrentielles ont inondé les rues, de la grêle est tombée dans certains quartiers et le vent a abattu plus de 340 arbres. Parmi ceux-ci se trouvait l'arbre historique de la ville — un arbre centenaire de 30 mètres d’ hauteur.

Le trafic a été bloqué sur 63 routes et environ 174 000 foyers ont été privés d'électricité.

La chute de l'arbre sur un taxi a blessé les passagers, et malheureusement, le conducteur est décédé.

À Rio de Janeiro, la deuxième plus grande ville du Brésil, la tempête a paralysé le trafic.

Italie

Le 14 mars, après de fortes pluies, les régions de Toscane et d'Émilie-Romagne en Italie ont été submergées par de puissantes inondations. Les stations touristiques ont littéralement été englouties par l'eau.

À Florence, en quelques heures, il est tombé l'équivalent de la quantité de pluie attendue sur un mois. Les écoles et les établissements publics ont été fermés, y compris la célèbre galerie des Offices.

Dans la province de Ferrare, au moins 5 tornades ont été observées, ainsi que de la grêle de taille allant jusqu'à 7 cm de diamètre.

Dans la nuit du 13 mars, une forte secousse sismique de magnitude 4,6 a frappé la région du supervolcan des Campi Flegrei, à environ 2,5 km de profondeur. Son épicentre était situé entre la ville de Pozzuoli et le quartier napolitain de Bagnoli.

Cet événement sismique a été le plus puissant jamais enregistré dans cette région.

Roumanie

Le 13 mars, des tempêtes avec orages, pluies torrentielles et vents violents ont frappé la Roumanie.

À Bucarest, la capitale, les vents ont déraciné 61 arbres, endommageant des dizaines de véhicules. Dans le comté de Vrancea, la chute d'un arbre a tué une personne.

Une tempête a arraché le toit d'un immeuble dans le comté de Suceava, et à Satu Mare, le vent a renversé un camion.

Le nombre et la force des catastrophes climatiques continuent d'augmenter, tout comme le nombre de victimes et de personnes blessées.

D'après les témoignages de ceux qui ont survécu à un cataclysme majeur, il est évident que, dans la plupart des cas, les gens survivent là où il y a entraide, compassion et soutien. Se défendre seul contre la nature est pratiquement impossible.

Dans les premières heures, et parfois dans les premiers jours, les secours n'ont souvent pas accès aux lieux de la tragédie. Dans ces moments-là, la seule aide vient de ceux qui se trouvent à proximité.