Revue des catastrophes climatiques sur la planète du 21 au 27 août 2024

Inde

L'État indien du Tripura a été touché par les pires inondations des trois dernières décennies.

Quatre jours de pluies incessantes ont provoqué une montée extrême du niveau des rivières, des glissements de terrain et des inondations massives, qui ont affecté près de 1 700 000 habitants dans les huit districts de l'État. Plus de 117 000 personnes ont été hébergées dans 557 abris temporaires.

L'État du Tripura a été frappé par des inondations majeures, Inde

A la date du 26 août 2024, selon les données du Centre national des situations d'urgence (SEOC), la mort de 26 personnes a été confirmée. 20 300 maisons ont été endommagées.

Selon le ministre de l'Énergie de l'État, seulement dans le district de Gomati il est tombé 656,6 mm de pluie, soit 234 % de plus que la norme.

Le Département météorologique de l'Inde a déclaré un niveau d'alerte maximum - le rouge, dans 3 districts de l'État du Tripura, et un niveau d'alerte orange dans 5 autres districts.

Bangladesh

Des pluies torrentielles ont également provoqué des inondations soudaines et graves dans le pays voisin, le Bangladesh, devenant un véritable cauchemar pour des millions d'habitants.

Des pluies torrentielles ont inondé des localités entières au Bangladesh

Des localités entières ont été complètement inondées, et des centaines de milliers de personnes ont été contraintes de chercher refuge. Au moins 415 273 personnes ont été hébergées dans 3 654 abris temporaires.

Selon le Ministère de la Gestion des catastrophes et des Situations d'urgence, à la date du 25 août, au moins 20 personnes ont perdu la vie et plus de 5 millions de personnes ont été touchées dans 11 districts du pays. Les districts les plus affectés sont Noakhali, Feni et Comilla.

Les spécialistes estiment que l'eau est montée plus rapidement et en plus grande quantité que prévu, ce qui a considérablement compliqué les opérations de secours et entraîné d'énormes pertes économiques : des enclos pour l'élevage de poissons, des rizières et des champs de légumes ont été endommagés. Des ponts et des routes ont été partiellement ou totalement détruits.

1 047 029 personnes se sont retrouvées bloquées par les eaux de crue, sans électricité, sans accès à l'eau potable ni à la nourriture. Plus de 887 000 familles n'avaient pas accès à l'eau potable. A la date du 25 août, environ 1,1 million de personnes demeuraient sans électricité.

Japon

Le 21 août, de fortes pluies ont frappé Tokyo, au Japon. Selon l'Agence météorologique japonaise, dans le quartier de Minato, une quantité record de précipitations en une heure a été enregistrée, environ 100 mm. Certaines stations du métro de Tokyo, telles que Ichigaya et Shinjuku, ont été gravement touchées : l'eau coulait du plafond et les escaliers dans les passages ressemblaient à des cascades.

Station de métro inondée à Tokyo, Japon

Sur le trottoir, la pression de l'eau de pluie qui débordait des égouts pluviaux a arraché le couvercle des égouts, faisant monter un jet d'eau de plusieurs mètres. La route sous le viaduc de la ligne Odakyū, dans le quartier de Shibuya, a été inondée. Les eaux de crue qui atteignaient une hauteur de 1,5 mètres, ont bloqué trois voitures et un camion. A cause de l'eau, les conducteurs ne pouvaient pas ouvrir les portières des véhicules. Par bonheur, il n'y a pas eu de victimes.

Thaïlande

En Thaïlande, de fortes pluies, suivies d'inondations et de glissements de terrain, ont coûté la vie à au moins 22 personnes, et 20 autres ont été blessées. Selon le Département de la prévention et de l'atténuation des catastrophes (DPWD), 30 953 foyers ont été affectés.

Une inondation majeure en Thaïlande

Du 16 au 26 août des crues soudaines ont frappé 13 provinces du pays tant au nord qu'au sud. A la date du 26 août, dans les provinces de Chiang Rai, Phayao, Lamphun, Phrae, Sukhothai, Phichit, Phitsanulok et Nakhon Sawan 75 393 hectares restaient encore inondés. Parmi eux, 40 378 hectares étaient des rizières.

Une grande tragédie s'est produite sur l'île touristique renommée de Phuket, en Thaïlande. Dans le district de Muang pendant la nuit du 22 au 23 août, environ 200 mm de précipitations sont tombées. Ces pluies continues ont déclenché un glissement de terrain meurtrier.

La masse de boue est descendue de la colline de Nakkerd, que presque tous les touristes visitent pour voir la gigantesque statue du Bouddha de 45 mètres et la vue panoramique de l'île.

Un glissement de terrain meurtrier s'est produit sur la colline de Nakkerd où se trouve une célèbre attraction — la gigantesque statue du Bouddha, île de Phuket, Thaïlande

Malheureusement, le glissement de terrain s'est produit à 5 heures du matin, heure locale, alors que la plupart des gens dormaient encore. 13 personnes y ont perdu la vie.

Arabie Saoudite

Du 21 au 23 août, le Royaume d'Arabie Saoudite a connu un niveau d'alerte maximum - le rouge, pour les provinces de La Mecque, Al-Baha, Asir et Médine en raison de conditions météorologiques extrêmes.

La région a été frappée par des pluies torrentielles, des vents violents et des tempêtes de poussière, réduisant la visibilité et provoquant l'arrêt de la circulation sur les routes. Les habitants et visiteurs de La Mecque ont été surpris par un orage rare pour cette région, accompagné de tonnerre et de nombreux éclairs.

Un violent orage avec de nombreux éclairs, Arabie Saoudite

À Médine, un torrent d'eau a emporté un groupe de personnes dans leurs voitures, mais heureusement, toutes ont été secourues.

Le 24 août, dans la province d'Asir, un puissant éboulement s'est produit dans la gorge d'Assalan, bloquant la circulation sur la route Muhayil — Bahr Abu Sukaynah et recouvrant la zone d'un épais nuage de poussière.

États-Unis

Le 22 août, dans le parc national du Grand Canyon, en Arizona, de fortes pluies sont tombées, et déjà 30 minutes plus tard, une inondation soudaine et puissante s'est produite. L'eau a emporté plusieurs ponts et a bloqué 200 randonneurs dans la région des chutes d’eau d’Havasu.

Des torrents d'eau détruisent un pont, État de l'Arizona, États-Unis

Le torrent a emporté une femme. Malheureusement, elle n'a pas survécu.

Le 26 août, une grêle massive est tombée dans plusieurs États du pays. Une série de tempêtes a frappé la région des Grands Lacs. Les vents qui soufflaient à la vitesse de 122,3 km/h, comparable à la force d'un ouragan de catégorie 1, ont laissé plus de 400 000 consommateurs sans électricité.

À Woodstock, dans l'État de l'Illinois, des grêlons de plus de 6 cm sont tombés et à O'Neill, dans l'État du Nebraska, les grêlons de 10 cm ont endommagé les voitures.

Grêle anormale

Les véhicules ont également été endommagés par de gros grêlons en Australie, en Espagne et dans la République de l'Altaï en Russie.

Dans la province de Brescia, en Italie, des grêlons de la taille d'un œuf sont tombés. Dans la commune de Coccaglio, les grêlons ont endommagé les toits et les plafonds des maisons, ainsi que les vignobles. Les rues de la ville se sont transformées en rivières de grêle.

Tempête de grêle transformant les rues en rivières, province de Brescia, Italie

Soudan

L'effondrement du barrage d'Arbaat, situé à 20 km de la ville de Port-Soudan, dans l'État de la Mer Rouge, au nord-est du Soudan, a entraîné des inondations catastrophiques. Des torrents d'eau ont littéralement emporté 20 villages dans les zones avoisinantes, 50 autres villages ont été gravement endommagés.

Des inondations catastrophiques submergeant des maisons et des rues, Soudan

Environ 50 000 personnes se sont retrouvées sans abri. Pour échapper aux inondations, les habitants des villages ont fui vers les montagnes, où ils ont été confrontés à une nouvelle menace : serpents et scorpions.

Selon l'agence d'information gouvernementale SUNA, les pluies torrentielles et la rupture du barrage ont causé la mort de 132 personnes.

Chine

Alors que les inondations dans l’Arabie Saoudite désertique sont devenues une réalité habituelle ces derniers temps, l'inondation du désert chinois du Taklamakan a fortement étonné les habitants locaux.

Sur les réseaux sociaux, on pouvait lire des commentaires tels que : « Personne n'aurait pu associer désert et inondation, n'est-ce pas ? », « Un chameau n'aurait même pas pu imaginer qu'il allait se noyer », « La nature sait surprendre »...

Le 24 août, les eaux de crue ont inondé une route dans le désert, ce qui a causé l'arrêt de certains véhicules.

Quelques jours plus tôt, dans le comté de Suizhong, district de Huludao, province du Liaoning, autant de pluie est tombée en 12 heures que ce qui tombe habituellement en une année.

Les eaux de crue ont emporté des dizaines de véhicules dans la province du Liaoning, en Chine

Cela est devenu un record pour la ville depuis le début des observations météorologiques en 1951.

En raison de fortes pluies, 10 personnes sont décédées et 14 sont portées disparues. Le nombre de personnes touchées dans le district de Huludao s'élève à 188 757.

Des précipitations anormales ont également été observées dans d'autres pays du monde. Et ce ne sont pas, et de loin, tous les cas de la semaine écoulée.

Ces précipitations sans précédent et ces puissantes inondations sont dues au réchauffement record des océans et de l'atmosphère. L'océan joue un rôle clé dans la régulation thermique de la planète : il transporte l'excès de chaleur des profondeurs de la Terre vers l'atmosphère et ensuite dans l'espace. Cependant, en raison de la pollution de ses eaux par des hydrocarbures, la conductivité thermique de l'océan a été considérablement altérée. Un océan surchauffé évapore plus d'humidité, et une atmosphère plus chaude peut la retenir. En conséquence, les scientifiques notent une augmentation significative de l'humidité atmosphérique. Les habitants de différents pays en font l'expérience sous la forme de pluies extrêmes et d'inondations que nous mettons en lumière dans nos revues hebdomadaires.

La question se pose : est-il possible de faire quelque chose à ce sujet ? Oui, c'est possible. Actuellement, il existe déjà une telle technologie dans le monde. Il s'agit du générateur d'eau atmosphérique (GEA). L'utilisation généralisée des générateurs d'eau atmosphérique pourrait devenir un filtre artificiel intégré au cycle de l'eau de la planète. En quelques années d'utilisation active de ces dispositifs, l'océan et l'atmosphère pourraient être considérablement purifiés. De plus, avec une évaporation accrue, l'océan commencerait à se refroidir. L'application des générateurs d'eau atmosphérique refroidirait également l'atmosphère et la rendrait moins humide. En conséquence, l'intensité des ouragans et des tempêtes diminuerait, et le nombre de précipitations extrêmes serait réduit. Cela permettrait de sauver des millions de vies et d'éviter des pertes de plusieurs milliards de dollars.

Cela répond également à l'une des questions les plus fréquemment posées dans les commentaires : comment nettoyer l'océan de toutes les pollutions ? Il n'est pas nécessaire de filtrer l'eau de l'océan — il suffit de la prélever dans l'air.

Nous vous invitons à découvrir la version complète du documentaire, qui présente les installations de générateurs d'eau atmosphérique déjà en fonctionnement ainsi que les plans pour leur mise en œuvre et leur expansion future.

Vous pouvez consulter la version vidéo de l'article ici: